▶ Les artistes du Sᵗ-Laurent

La Québécoise Guylaine Guy
et le Normand éric Linnartz
exposent ensemble,
du 7 au 28 août 2011,
à l’Espace Saint-Laurent
de Verneuil-sur-Avre.
(rue Notre-Dame, près de la tour Grise)
Vernissage commun
le samedi 6 août à 18 heures.
Cliquez sur l'affiche pour l'agrandir
Entrée libre et gratuite
tous les jours de la semaine
du 7 au 12 août et du 16 au 28 août
de 14 à 18 heures
(du 13 au 15 août de 10 à 18 heures).

Guylaine GuY
Une voix de feu et le chant du fer
Guylaine Guy et Louis Armstrong
Fille et sœur d’artistes renommées, Guylaine Guy est née à Montréal et y a fait ses débuts dans le music-hall. En 1954, à Broadway, elle chante et joue dans Can-Can, une comédie musicale de Cole Porter. Charles Trénet la découvre et la fait passer avec lui à l’Olympia. Il lui écrira plusieurs chansons. Henri Salvador la prend ensuite pour vedette américaine à Bobino, puis elle revient à l’Olympia, en première partie du spectacle de Louis Armstrong qui la consacre princesse du rythme (voir photo ci-contre). Les tournées s’enchaînent et Guylaine Guy découvre la Normandie il y a cinquante-cinq ans tout juste, le casino de Trouville l’ayant engagée pour deux concerts le 15 août 1956. Elle mène une carrière internationale jusqu’en 1963, s’installe d'abord dans l’Eure (Orgeville, La Croix-Saint-Leufroy) et enfin à Trouville, en 1998, étant devenue peintre et sculpteur après avoir abandonné la chanson dont elle fut la première grande star québécoise en France. Elle a reçu la croix de chevalier de la Légion d’honneur en mars dernier. Pour écouter l’un de ses succès, il vous suffit de brancher vos haut-parleurs et de cliquer sur Où sont-ils donc ? (1957) ou sur Salvame Dios (1963). Et pour mieux apprécier les œuvres reproduites ci-dessous, vous pouvez cliquer sur chacune dentre elles pour les agrandir.

Parole piégée (2005), jardins du Zénith de Rouen
Le Soixantenaire des droits de l’homme (2008)

Soirée de gala (fer peint) L’Homme (rectorat de Rouen)

« Guylaine Guy garde la mémoire de la mémoire, contre toutes les barbaries. » (Daniel Mesguich.) « Le véritable créateur refuse et dépasse les modes, ces fausses apparences. Il anime et nourrit ses œuvres de sa propre vie intérieure… C’est le sens même de la démarche de Guylaine Guy. » (Jean Picart Le-Doux.)

éric linnartZ
la lumière et la danse
Loto-portrait
Normand d’adoption, éric Linnartz s’est installé non loin de Verneuil, à La Neuve-Lyre. Journaliste et président d’Arts & Lettres à Beaumesnil, ce peintre et plasticien n’aime guère parler de lui et de son œuvre. Tout juste admet-il être né à Paris vers le milieu du 20ᵉ siècle, être passé par l’Académie de dessin et l’Académie des Beaux-Arts de Toulouse, ensuite par l’école supérieure d’arts modernes de Paris et « Chez Lulu », le bistrot situé en face de cette vénérable institution (ce qui ne lempêche pas, désormais, d’enseigner lui-même le dessin). Cela pour dire, en souriant, que son œuvre n’a rien d’académique. Naviguant entre les styles figuratif et abstrait, avec quelques échappées belles vers certaines formes de collages et de cubisme, éric Linnartz puise aussi bien son inspiration dans l’immobilité des villes écrasées par le soleil que dans les mouvements chaloupés des danseurs de tango, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes qu’il cultive avec autant de décontraction que de subtilité. Pour mieux apprécier les œuvres reproduites ci-dessous, vous pouvez cliquer sur chacune dentre elles pour les agrandir.



En haut : à gauche Cité de feu, à droite Le liseur.
 En bas : à gauche Kohlultramar, à droite New Tanguero.